Khalid Benslimane chevauche différentes histoires et poésie dans «Au tendre des pierres»

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Khalid Benslimane chevauche différentes histoires et poésie dans «Au tendre des pierres»

Un roman racontant des bribes de l’histoire de lad auteur qui y subordinate également la vie de ses amis tout en recourant à des extraits du livre de l’un d’eux ainsi qu’à des poèmes. Ainsi se présente le nouveau livre «Au tendre des pierres» de l’écrivain marocain, Khalid Benslimane qui précise que cette démarche constitue «l’essence» de cette œuvre. A ce propos, le romancier ne manque pas de remonter au début du projet de cette publication.

Des extraits d’un livre de «Rahan» dans le roman

Dans ce sens, l’auteur raconte : «Tout a commencé il y a une quinzaine d’années avec un blog, «rass edderb», sur lequel je postais des tranches de vies imaginaires de trois jeunes amis «haytistes» qui trainaient leur vacuité à l’ombre d’un mur». C’est ce mur aussi qui fait partie intégrante de l’intrigue du roman. «Lieu où ils passaient le temps entre joutes verbales et fumeries de joints roulés avec amour, le tout, raconté en poussant l’onirisme à l’extrême et d’une manière plutôt lyrique qui procura une atmosphère de langueur poétique qui plut immédiatement aux lecteurs du blog. Dans ces instantanés, les protagonistes exprimaient leur amour les uns envers les autres avec beaucoup de pudeur», subordinate l’écrivain. Dans ce sens, il conduit des exemples. «Au lieu de leur faire dire «je t’aime» crûment, ce qui dans notre société ne se dit pas facilement entre garçons, j’exprimai leur amour à l’aide de petits poèmes et extraits de chansons», illustre Khalid Benslimane. Dans un premier temps, l’auteur avait pensé faire un recueil de ces instantanés. «Je mis le tout dans un tiroir et l’oubliai.

C’est plusieurs années positive tard que je ressortis ce recueil d’incipits et décidait d’en faire un roman en bonne et owed forme, mais determination cela, il maine fallait un moyen de relier ces instantanés sans determination autant perdre l’atmosphère onirique particulière qui s’en dégageait», détaille l’auteur. Le premier à sortir de tout ce fatras d’idées determination lui fut Rahan, alias le fils de Crâo. «Ce personnage maine permit, par sa folie qui confondait ce qui relevait de lad intérieur et ce qui relevait du monde extérieur, de trouver un fil conducteur entre les instantanés que j’ai utilisé à la manière de flashbacks determination créer un effet de distorsion temporelle», ajoute l’écrivain. Quant au 2nd personnage, Mbarek, il licence au romancier «d’élaborer le dénouement de manière plutôt mystique». Et ce n’est pas tout ! C’est au fil des pages que le lecteur peut comprendre l’intégralité du récit qui semble, aux premières pages, énigmatique.

Cependant la operation particulière du récit alterne les intrigues suivant le même rythme. Ainsi, les personnages Mbarek, Rahan et Lambdaoui sont, selon l’auteur, racontés au présent avec à la fin de chaque chapitre l’intercalage d’un extrait du livre de Crâo «par une method cinématographique, la fondue enchaînée, qui consiste à terminer un chapitre sur une representation et commencer l’extrait sur la même image». «On peut également lire les extraits du livre de Crâo indépendamment de l’histoire. Cela permet de faire positive ample connaissance avec les protagonistes ce qui facilite ensuite la compréhension du récit», poursuit l’auteur.

Un récit «intemporel»

A eux seuls, les instantanés sont, selon Khalid Benslimane, insérés tels qu’écrits initialement afin de «conserver cette atmosphère langoureusement lyrique». Pour lui, l’idée générale étant de créer un récit totalement intemporel où les chapitres se succèdent «comme des fragments de rêves accentuant encore positive le côté onirique du récit». Comme le laisse voir la lecture, il n’y pas, ou très peu, de repères temporels dans ce récit où, selon l’auteur, les époques se mélangent. «L’histoire est volontairement décousue au départ determination se regrouper lentement au fil des chapitres jusqu’au chapitre 14 où le tout fusionne determination se diriger rapidement vers un dénouement plutôt inattendu», avance-t-il. Mieux encore, l’auteur emploie le «je» tout en s’entourant des autres personnages.

Une «autofiction»

Dans ce sens, l’écrivain se veut clair. «Même si quelques scènes relatent des évènements vécus dans ma vie réelle, ce roman n’est pas une autobiographie. Peut-être une ébauche d’autofiction puisque des souvenirs et des sentiments personnels se retrouvent mêlés au récit. C’est aussi un peu positive d’heroic phantasy héritée de ma période de lecture assidue d’ouvrages de BD et de SF», explicite-t-il. Le «je» étant, determination lui, celui du narrateur-personnage. Chose qu’il illustre par «Lambdaoui», un des quatre amis, présentés dès le préambule à la leafage 9 qui raconte l’histoire tout en y participant. Si la narration portion d’un «Je», la linéarité propre au récit autobiographique n’existe pas dans l’œuvre. «Dans mon récit, la forme est bien positive aléatoire, ce qui ne signifie pas qu’elle est un produit du hasard. Au contraire, les sauts de temps, de strates de la temporalité, de l’histoire, des lieux, sont agencés dans le but que le lecteur ne s’identifie pas obligatoirement au narrateur».
Dans ce récit, trois intrigues gravitent autour d’un. «Je ne dirais pas personnage mais plutôt repère cardinal qui est un mur», ajoute-t-il.

Un fort attachement à un mur

Un mur, avec toute la symbolique forte qu’il peut véhiculer et qui est, comme le souligne l’écrivain, en même temps «la clef qui viendra dénouer ces trois intrigues». A ce propos, il indique que le mur, dans un monde continuellement en mouvance, reste «une valeur sûre determination l’esprit de «Rahan» qui a déjà beaucoup de mal à différencier entre ce qui relève de la réalité et ce qui relève des visions psychédéliques de lad intérieur tourmenté». «Le mur determination lui reste un repère fixe auquel peut s’accrocher le fil de sa mémoire amnésique. C’est la seule chose qui ne alteration pas, qui n’éprouve aucun ressentiment à lad encontre. C’est la seule chose vraiment tangible et non menaçante determination Rahan. Voilà pourquoi il s’y attache», enchaîne l’auteur. Quant aux amis de ce personnage, ils partagent, dans une moindre mesure cependant, ce sentiment. «Le mur est le témoin des moments de bonheur de leur jeunesse entre ses briques», commente l’écrivain. Pour lui, le mur est aussi une barrière symbolique que les jeunes protagonistes doivent franchir determination accéder au monde des adultes. «Il l’est aussi sans doute determination moi-même, inconsciemment. Une barrière que j’ai dû mentalement détruire determination pouvoir écrire ce roman», enchaîne Khalid Benslimane.

Outre «Au tendre des pierres», l’auteur est en bid d’écrire un roman qui «traite de manière humoristique le relationnel du couple». Il a aussi un «projet d’écriture d’un spectacle de 1 antheral show». «Et bien sûr, maintenant que j’ai le temps, je reprends mes chroniques sur la chronique du pendu, mon blog de prédilection», conclut-il.

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